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samedi 5 avril 2014 (heure non définie)

Xe RENCONTRES MAZEL DU FILM DOCUMENTAIRE (4, 5 et 6 avril)

Vendredi 4, samedi 5 et dimanche 6 avril

Luttes et résistances

Le bonheur, une idée subversive.

En présence des réalisateurs et critiques de cinéma, des jeunes collégiens de Saint Jean du Gard, acteurs et réalisateurs du documentaire

Le bonheur au lit et à la ligne, de nos amis de l'Oustal (Centre social et culturel), de Philippe Simon,

Raphaëlle Allix, réalisateurs, Christian Ugolini, monteur, et de tous nos ami(e)s et bénévoles.

Une exposition de dessins, peintures et textes d'enfants des écoles maternelle et primaire de Saint Jean du Gard, travaux effectués en ateliers en partenariat avec l'Oustal, et sous la direction de Mehrake Ghodsi, peintre, sera présentée sous la halle (marché couvert).

Un concert samedi apéro et soirée avec le groupe de musique Rébétiko (musique jouée en Grèce) TA LIMANIA XENA, musique du film "Ne vivons plus comme des esclaves".

La bibliothèque Infokiosque proposera un choix d'articles, de brochures et de livres.

La librairie Sauramps d'Alès tiendra une librairie sur le thème Le bonheur, une idée subversive.

Samedi 5 avril à 10h

Projection « Chronique d'un été » Edgar Morin

Jean Rouch

France, 1961, 86 minutes

Alors que la guerre fait rage en Algérie et que le Congo lutte pour son indépendance, Edgar Morin, sociologue, et Jean Rouch, cinéaste et ethnologue, vont enquêter sur la vie quotidienne de parisiens pour tenter de comprendre leur conception du bonheur...

Été 60. Jean Rouch et Edgard Morin discutent d'un film à faire, un film qui interrogerait la société française. Ils lancent dans les rues deux jeunes filles avec pour mission de demander aux passants s'ils sont heureux. Certains les insultent, d'autres rient ou fuient, mais beaucoup se prêtent au jeu. Le film se concentre ensuite autour d'une poignée de personnages qui, chacun à leur manière, répondent à la question :

« Comment faites-vous avec la vie ? »

12h « Les Saisons » Artavazd Pelechian Arménie, 1972, 30 minutes

Les Saisons, est un très beau poème où sont évoqués, en une vaste parabole, les moments déterminants de l'histoire arménienne, depuis les origines volcaniques, jusqu'à la période industrielle. Mais au-delà de cette symbolique où l'on peut lire aussi l'histoire des migrations du peuple arménien, demeurent des séquences étonnantes et inoubliables : l'inertie lente et aventureuse d'une transhumance, des corps en apesanteur, comme passant, infiniment, par-dessus les terres, ou par-dessus les flots, méprisant tous les ancrages, une vision ludique, apaisée, de la moisson et de la fenaison, et ce rythme, surtout, ce rythme qui nourrit l'émotion, sans discours et sans commentaire.

12h30 Rencontre avec Philippe Simon, réalisateur et critique de cinéma

13h30 REPAS

14h30 « Retour en terre sacrée » Annabelle Allard et Raphaëlle Allix France, 2010, 65 minutes

Big Mountain, Arizona.

Marie Katherine Smith, ancienne commerciale en Californie, est de retour sur les terres de Katherine, sa mère, en plein cœur du pays navajo. Le film évoque la possibilité d'une vie plus simple, en accord avec l'environnement. Le parcours de Marie Katherine est une réflexion universelle sur les conditions d'accès au bonheur. « Un très beau film mi-printannier, mi-élégiaque ».

15h30 Rencontre avec Raphaëlle Allix, réalisatrice

17h Bouh : film collectif, 4 réalisatrices Grenoble, France, 2013, 97 minutes

Un film sur le squat des 400 couverts, à Grenoble, de 2001 à 2005, une traverse entière a été squattée : plusieurs maisons d'habitation, une salle publique, des ateliers et plein de folies, d'humour, de galères, de collectifs, de colères, d'expérimentations...

18h30 Rencontre avec deux des réalisatrices

19h15 apéro Rébétiko par Ta Limania Xena et REPAS

20h30 « Ne vivons plus comme des esclaves » Maud et Yannis Youlountas Grèce, 2013, 89 minutes

Venu des catacombes grecques de l'Europe, un murmure traverse le continent dévasté : Ne vivons plus comme des esclaves (prononcer « Na mizisoumé san douli » en grec). Sur les murs des villes et sur les rochers des campagnes, sur les panneaux publicitaires vides ou détournés, dans les journaux alternatifs et sur les radios rebelles, dans les lieux d'occupation et d'autogestion qui se multiplient, tel est le slogan que la résistance grecque diffuse, jour après jour, et nous invite à reprendre en chœur sur les mélodies de ce film à ses côtés.

22h Rencontre avec Maud et Yannis Youlountas, réalisateurs

23h (vers) Concert Rébétiko Ta Limania Xena

Dans les quartiers populaires d'Athènes, au début du XXème siècle, est né un nouveau genre musical : le Rébétiko. Le feu est parti d'un

groupe de compagnons de fêtes, de tourments, et de dérives adoucies par le narguilé et la musique.

Réfugiés de Smyrne ou venant du Pirée, ils ont composé des airs et des chansons dans un langage aussi provocateur

que poétique,qui exprimaient bien ce que vivait cette faune urbaine et non-conformiste. Censuré par les dictatures, ce chant de l'âme rebelle et fière à cheminé de bouche à oreille jusqu'à nos jours porté par le bouzouki et le baglama.