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mardi 23 septembre 2014 à 19h

Mardi 23 septembre à 19h : Projection-débat sur le TAFTA (projet d'accord de libre-échange USA-Europe) à Nîmes (auditorium du Conseil Général), avec Jacques Debarosse de la Confédération Paysanne.

ð A 19h (pile !) : projection de « Les déportés du libre-échange » (26 mn) de Marie-Monique ROBIN, largement remarquée pour ses percutants documentaires (« Le monde selon Monsanto », « Notre poison quotidien », « Les moissons du futurs »,…).

ð A 19h30 : Débat avec Jacques Debarosse de la Confédération Paysanne et les membres du collectif Stop TAFTA 30

ð A 21h : buvette et petite restauration

• Le site du collectif national Stop TAFTA (avec une carte des collectivités déclarées « hors TAFTA », une carte des collectifs locaux,…) : https://www.collectifstoptafta.org/

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Les Déportés du libre échange

De Marie Monique Robin, Olivier Chambon et Françoise Boulègue - ARTE GEIE / M2R Films - France 2012


Le 1er janvier 1994, entrait en vigueur la signature de l'Accord de Libre Echange Nord-Américain (ALENA), entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, promettant un développement sans précédent des échanges commerciaux entre les trois pays, par l'accroissement du volume des exportations, dont les bénéfices allaient irriguer toute l'économie mexicaine.

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Seize ans plus tard, le constat est amer. L'ALENA, promesse d'un «bien-être général», a littéralement laminé l'agriculture mexicaine, et notamment les petits paysans (21% de la population active).

Au nom du «libre-échange», le Mexique a progressivement démantelé le système qui avait pourtant permis son autosuffisance alimentaire pendant des décennies, à savoir des prix garantis aux producteurs locaux et un contrôle des prix pratiqués dans les villes (soutien à la consommation).

Dans le même temps, le pays s'est retrouvé inondé de maïs américain (transgénique) vendu trois fois moins cher que le maïs «criollo» (local), en raison des subventions accordées par Washington aux producteurs américains.

Incapables de résister à cette concurrence que d'aucuns dénoncent comme un dumping déloyal, trois millions de petits paysans ont dû cesser leur activité et rejoindre les bidonvilles mexicains ou tenter leur chance comme travailleurs clandestins aux Etats-Unis, tandis que progressent les taux de malnutrition (mais aussi d'obésité) et de pauvreté dans tout le pays.

Source : message reçu le 4 septembre 13h