jeudi 15 novembre 2012 à 19h
Réunion de propositions pour l'unité : abrogation du TSCG, contre les mesures d'austérité, pour l'annulation de la dette
le jeudi 15 novembre 2012 à 19h
Espace Pablo Neruda, salle 3, Nîmes
Notre Comité a participé largement (20 dans notre délégation) à la manifestation contre la ratification du TSCG à Paris le 30 septembre : une manifestation de militants entamant un combat et non un baroud d'honneur, suivie par un black-out total dans la presse...
Le TSCG a été ratifié le 9 octobre par une majorité de députés du PS, main dans la main avec ceux de l'UMP (477 pour 70 contre), donnant ainsi à la Troïka (U.E., BCE, FMI) tous les pouvoirs d'imposer ses plans destructeurs. Le 11 octobre, sous la pression du gouvernement, la Loi Organique subordonnant toute loi française à l'application du TSCG a été votée par une majorité encore plus grande (490 contre 34).
Au nom de l'objectif de ramener les déficits publics à 3% du PIB puis à 0% en 2017, le gouvernement va maintenant faire voter un budget d'austérité, accentuant et planifiant le démantèlement de la Sécurité Sociale, aggravant les remises en cause du code du travail, étranglant les finances locales, poursuivant la privatisation des services publics à tous les niveaux…
Toutes ces attaques sont portées au nom de « la nécessaire réduction du coût de travail », alors que c'est le capital qui nous coûte des milliards d'euros : le premier poste de ce budget 2013, ce sont les 46 milliards d'intérêts de la dette versés aux spéculateurs (sans parler des 40 milliards d'évasion fiscale annuelle, des 150 milliards de cadeaux fiscaux et réductions de charges pour le patronat depuis 20 ans). Nul besoin de colloques ou d'audits pour dire que cette dette doit être annulée.
La baisse des budgets sociaux va frapper de façon dramatique les couches les plus démunies de la population, et la classe dite « moyenne » sera entraînée vers la paupérisation. Personne ne sera à l'abri des mesures d'austérité (taxes sur les retraités, augmentation de la CSG…) ; tandis que le gouvernement accompagne la destruction des emplois industriels et commerciaux à PSA, Sanofi, Arcelor Mittal, Carrefour et autres… en cherchant à y associer les organisations syndicales.
Déjà les « emplois d'avenir » (sic !), nouvelle mouture du CPE, organisant la précarisation de la jeunesse, ont été votés par la totalité des députés PS, EELV, PG et PCF, malgré le rejet d'amendements conséquents.
Face à cette situation intolérable, nous proposons de continuer à rassembler les militants se réclamant de la défense des travailleurs et de la démocratie, et d'œuvrer à l'unité pour bloquer les plans et contre-réformes découlant du paiement d'une dette qui n'est pas la nôtre, dictés par ce gouvernement ou tout autre en application du TSCG et de la Loi organique, dont nous demandons l'abrogation. Ce combat exige que soit préservée l'indépendance du mouvement ouvrier.
Nous proposons de nous constituer en Comité pour l'unité pour l'abrogation du TSCG, l'annulation de la dette, contre les mesures d'austérité.
Afin de gagner l'efficacité nécessaire à l'enjeu de ce combat, il nous apparaît indispensable de fédérer au niveau national tous les comités se donnant une perspective semblable à la nôtre.
Un appel de 414 syndicalistes et élus propose de tenir le 1er décembre à Paris une Conférence Nationale pour l'unité et la résistance contre la dictature de la troïka et du TSCG, réunissant des élus, des militants des organisations politiques et syndicales ouvrières et démocratiques, avec les délégués des comités qui s'étaient formés pour l'unité contre la ratification du TSCG.
Ces propositions et notre activité sur Nîmes devraient être débattues :
le 15 novembre à 19H Espace Pablo Neruda salle 3