thème : Faire-Créer
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vendredi 1er avril 2016 (heure non définie)

COLORITÉ BONHEUR : L'ART DOCUMENTAIRE À NÎMES

COLORITÉ BONHEUR, L'Art Documentaire dans l'espace public : 31 mars 2016 à partir de 19h30 quartier Pissevin /du 21 au 28 mars / Commissariat central Nîmes / 1,2 avril 2016/ Bar le Prolé / 3 avril / Le Spot

Après 4 mois passés dans la ZUP Pissevin, nous sommes heureux de vous présenter COLORITÉ BONHEUR, L'Art Documentaire dans l'espace public.

https://www.facebook.com/Colorité-Bonheur-912321395489546/

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Le 31 mars 2016 à partir de 19h30 / place Watteau / quartier Pissevin / Nîmes

grande soirée de présentation de la création

projections vidéo "grand format" sur les façades de la Cité, paroles d'habitants

street art / performances en direct

porteur de parole / grande soupe partagée sur la place

la batucada Zangao Batéria

et de nombreuses surprises!!!

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du 21 au 28 mars 2016 horaires d'ouverture / Commissariat central / Nîmes

installation plastique vidéo présentant le projet

Dans le cadre d'une exposition contre le racisme et l'antisémitisme organisée par Stéphane Frégier

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1,2 avril 2016 horaires d'ouverture / Bar le Prolé / 20 rue Jean Reboul / Nîmes

installation plastique vidéo restitution de la création

3 avril 2016 de 14h à 19h / Le Spot / 8 Rue de l'Enclos Rey / Nîmes http://lespotnimes.com/

installation plastique vidéo restitution de la création

Dans le cadre du parcours artistique JEMA / Je m'animes http://jemanimes.com/

__________________COLORITE BONHEUR__________________

Colorité Bonheur est une création visuelle et sonore d'art documentaire des artistes Cecile Plantin, réalisatrice et photographe, et Gaël René, architecte et scénographe, fondateurs de WAKO.

Réalisée dans les ZUP des grandes villes, elle interroge sur le rapport de fraternité entre les habitants, la mémoire collective et l'esprit des lieux.

Colorité Bonheur a pour objectif de favoriser l'appropriation de l'image de ces quartiers par leurs habitants, rendre visible l'invisible et leur diversité en valorisant les forces vives.

Les images des habitants projetées sur les façades des immeubles sont loin d'être anodines. Elles transforment la vision du territoire dans lequel ces personnes vivent.

Ces projections traduisent des perceptions positives de ce dernier, donc d'elles mêmes. La population qualifie le territoire et celui-ci, par un effet de retour, qualifie ses occupants.

Il s'agit donc, dans un esprit de participation, de travailler à l'appropriation de l'image positive de la ZUP par ses habitants.

En partant à la rencontre des gens pour enregistrer, graver leur histoire, leur témoignage,

Colorité Bonheur sensibilise aux enjeux d'un patrimoine partagé, d'une histoire urbaine commune, d'un vivre ensemble.

________L'ART DOCUMENTAIRE DANS L'ESPACE PUBLIC_______

WAKO interroge l'urbain et le rural en repositionnant l'humain au cœur de ses préoccupations et de son territoire.

« Nous croyons au rôle de l'art dans la fabrique concrète, sociale et symbolique de la cité.

L'art invite à penser collectivement et en ce sens il est partie prenante dans le devenir : il révèle et active le dialogue.

L'art est un catalyseur.

C'est pour cela que nous le déployons comme témoignage sur la peau des villes et dans les campagnes.
La ville croît, mute socialement et politiquement. Elle est à la fois actrice et symbole de transformation.

Si l'art se pose dans ses rues, dans ses places, habite, vit, éprouve, bouleverse, remotive, il crée un nouveau visage urbain.

Ainsi, une première œuvre est donnée à voir dans la ville, sur ses murs, sur sa peau mais aussi au sein de dispositifs scénographiques plus ou moins sophistiqués

en adéquation avec le génie des lieux : icosaèdre, bulles à images, labyrinthe de voiles, collages…

L'image en mouvement, le cinéma comme anecdote, la parole, le cri, la projection comme témoignage direct, percutant, sans commentaire,

devient l'action où l'artiste s'absente pour rendre manifeste la beauté, la révolte, l'interdit.

L'œuvre n'est plus de l'ordre de la contemplation comme un tableau figé dans son lieu clos, elle se déploie comme témoignage dans l'espace public.

Elle n'est plus enfermée, réservée aux seuls visiteurs des musées, elle appartient à tout le monde. »

Source : message reçu le 28 mars 17h