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mercredi 5 décembre 2012 à 19h

Réunion du comité pour l'abrogation du TSCG ,l'annulation de la dette, contre l'austérité

Mercredi 5 décembre 2012 à 19h

Centre Pablo Néruda, 1place Hubert Rouger à Nîmes

45 000 chômeurs de plus en octobre !

Lu dans la presse :

Gard : chômeurs et familles touchés de plein fouet par la pauvreté, augmentation de la précarité et du chômage de longue durée, selon le dernier rapport du Secours Catholique.

Sur un an, l'emploi intérimaire est en repli de 21% dans le Gard, selon PRISME ( un collectif de plus de 600 entreprises de toutes tailles représentant 90 % du chiffre d'affaires des Professionnels de l'intérim, des services et métiers de l'emploi, en région Languedoc-Roussillon.). Les variations de l'intérim préfigurent les variations du chômage.

Languedoc-Roussillon: le chômage persiste et progresse de plus 10%, titre Objectif Gard du 24 octobre 2012.

Le Midi Libre (27/11/2012) : Chômage : des chiffres toujours et encore à la hausse en Languedoc-Roussillon comme dans 21 régions de France.

Jamais, depuis que les statistiques du chômage existent, le nombre des personnes privées d'emploi, 4,58 millions, n'avait atteint un tel sommet. Il est en hausse de 9,4 % en un an.

Le comité pour l'unité pour l'abrogation du TSCG, l'annulation de la dette et les mesures d'austérité appelle à une

Réunion débat à Nîmes

à Pablo Néruda, salle 3

mercredi 5 décembre 2012 à 19h

Le 13 novembre, le chef de l'État avait annoncé que la hausse du chômage allait se poursuivre dans les prochains mois et que son objectif était « d'inverser la tendance » d'ici à la fin 2013 grâce :

Aux emplois d'avenir, emplois financés à 70% par l'Etat, livrant la jeunesse au patronat, sans garanties, pire que des CDD puisqu'ils n'auront pas la prime de précarité.

Aux contrats de génération, soit un maintien des seniors dans l'emploi pour soit disant former des jeunes avec une prise en charge de leur salaires par l'Etat ; On est en droit de s'interroger sur le sort des lycée professionnels.

Au pacte de compétitivité, soit 20 milliards d'exonérations fiscales pour le patronat et une hausse de la TVA pour les ménages.

A la réforme du marché du travail qui, d'après François Hollande, devrait faire l'objet d'un « compromis historique » entre le patronat et les syndicats. Entraînant la destruction du code du travail et du CDI.

Comment comprendre qu'il prétende lutter contre la pauvreté et le chômage en précarisant l'emploi, en détruisant le code du travail ou la protection sociale. Toutes ces mesures contre la population ne peuvent être votées et appliquées qu'en y associant les organisations syndicales et politiques qui se réclament de gauche. C'est ce que François Hollande appelle « le compromis historique ».

Ne faudrait-il donc pas mettre au centre de l'action politique la lutte pour l'unité des organisations ouvrières pour dire :

Non à l'austérité et aux mesures du gouvernement Hollande !

Non à la précarité imposée aux jeunes, non aux emplois « d'avenir » !

Non au budget de casse de la sécurité sociale !

Non aux diktats du FMI de la Troïka !

Tous ensemble, avec les peuples d'Europe, contre la dictature de l'Union européenne !

Partout en Europe, les mêmes besoins de résistances se caractérisent. En France, des comités pour l'unité contre le TSCG et la dictature de la troïka (FMI, UE, BCE) se sont constitués. Une conférence nationale a lieu à Paris le 1er décembre, un délégué de notre comité va à cette conférence.