samedi 26 mars 2022 à 10h
Le samedi, c'est sur les Ronds-Points qu'on combat Macron.
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Le samedi, c'est sur les Ronds-Points,
qu'on combat Macron
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JUSTICE à deux VITESSES
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1) Les CRS massacreurs sont absous :
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Tout le monde se rappelle de ce matraquage violent, effectué par des CRS, le 1er décembre 2018, à l'intérieur d'un Mac' Do, à Paris.
Les policiers inculpés viennent d'être relaxés !
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Ce soir-là, des manifestants Gilets-Jaunes s' étaient réfugiés dans la salle de restauration l'établissement, pour se protéger des tirs de lacrymogène et autres LBD40 lancés par les forces de l'ordre.
L'accalmie pour eux n'avait duré qu'un instant, car une escouade de robocops s'était introduite dans le lieu, et avait frappé très brutalement tout le monde.
Les consommateurs, et les journalistes présents, en prirent autant que les manifestants.
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Malheureusement pour les flics, la scène avait été filmé, et chacun d'eux a pu être identifié.
On aurait pu imaginer que la Justice fasse son travail, c'est-à-dire engage une procédure de flagrant délit, suivie d'une comparution immédiate.
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Que nenni ! Ça s'est réservé aux Gilets-Jaunes. Car dans le cas présent, les Magistrats ont pris leur temps, et ce n'est que quatre ans plus tard, que l'affaire est jugée, avec une très grande clémence.
(VOIR https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/0… )
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2) Le Magistrat condamné à deux ans de prison,
… mais dispensé de les faire :
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Le Président du tribunal de Dijon, Olivier Bailly, vient d'être condamné à deux ans de Prison, dont un seul ferme pour un crime odieux :
« Instigation à commettre des violences sexuelles sur sa fille, âgée de 12 ans ».
Selon les articles du Code Pénal qui qualifient de tels actes, ces faits criminels doivent être punis de 15 ans de prison ferme.
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Mais « entre collègues » la clémence est de rigueur, et ce bourreau d'enfants est soumis à la peine minimum. Pire même, aux yeux du public, cela apparait comme de la complaisance, car Monsieur Bailly n'ira pas en prison, et se verra seulement imposer une pseudo exécution d'incarcération …à domicile (avec ses enfants !).
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Il faut dire que notre homme a siégé précédemment à la Cour de Cassation, la plus haute juridiction du pays. Alors on comprend mieux cette mesure de clémence, pour "Bons et loyaux services", ainsi que le grand respect que l'institution judiciaire lui a toujours réservé.
(VOIR https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/0… )
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Justice à deux vitesses donc :
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Ces deux exemples d' une justice très clémente avec ses pairs, contrastent singulièrement avec la férocité que la même justice a déployée, contre les manifestants, notamment les Gilets-Jaunes.
Cette politique de clémence, déjà constatée dans l'affaire Benalla (lui non plus pas emprisonné !), est à mettre en parallèle avec le millier de Gilets-Jaunes, envoyés réellement en prison, quant à eux, pour des faits très dérisoires, en comparaison, voire même pour des faits inexistants.
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Cette justice ne rend pas la justice, disons-le clairement. Elle est un instrument au service du Pouvoir (tout comme la Police), pour maintenir les privilèges des possédants, et au passage pour protéger leurs valets politiques, quand ceux-ci ils dérapent (Fillon, Sarkozy, Strauss-Kahn, Cahuzac etc…).
On comprend mieux qu'en se mettant d'eux-mêmes, servilement aux ordres de Macron, ce dernier ferme les yeux, lorsqu'entre collègues, nos magistrats lavent leurs linges sales en famille.
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« Justice, Police corrompues » été écrit sur une banderole soutenue par des Gilets-Jaunes, devant le Tribunal de Nîmes.
On oserait espérer que ces deux institutions ne soient pas corrompues, mais une chose est certaine, elles font parties toutes deux, du système. Et c'est pour cela qu'elles défendent becs et ongles celui-ci, et donc qu'elles ne sont jamais « neutres » …Car elles sont toujours là pour défendre les intérêts des riches, contre les pauvres qui contestent.
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Source : message reçu le 22 mars 08h