démosphèreagenda alternatif
Gard Cévennes

Quand les Juges bégayent,

les policiers mentent

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Dupond-Moretti avait donné ordre aux magistrats d'être fermes et sévères.

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Ceux-ci, oubliant qu'ils sont théoriquement indépendants, s'exécutèrent servilement sans sourciller :

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En juillet, ils envoyèrent en prison plus de 1 000 jeunes, qui s'étaient révoltés suite à l'assassinat de Nahel Merzouk. Ils en condamnèrent plusieurs milliers d'autres à des sanctions pénales moindres.

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Les juges s'assirent même sur le Code de Procédure Pénale, qui ne prévoit l'incarcération que lorsque les motifs d'inculpation, engendrent une peine d'emprisonnement supérieure à un an. Ce qui était loin d'être le cas pour nos jeunes gavroches de juin 2023.

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Un mois après, début aout, les inculpés embastillés passent devant les tribunaux, et les mêmes juges sont obligés de les relâcher dans la plupart des cas.

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Non, nos magistrats ne sont pas devenus plus cléments à présent. Mais seulement voilà, les charges pénales retenues en juillet, ne sont pas suffisantes, en aout, pour valider une condamnation définitive.

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Bref, des centaines de jeunes se sont retrouvés en prison, pendant plus d'un mois, pour la simple raison que le Pouvoir Macronien, en toute illégalité, voulait montrer les muscles.

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Macron et Darmanin, en agissant ainsi, faisait une opération politicienne sécuritaire, pour plaire à la Droite et à l'Extrême-Droite.

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Comment cela a-t-il été possible ?

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Tout d'abord, le ministre de l'Intérieur a depuis longtemps donné carte blanche à la Police, pour cogner. Puis il a donné l'assurance aux flics qu'ils seraient « couverts » à chaque exaction commise.

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Ainsi, Frédéric Vaux, le plus haut gradé du ministère de l'Intérieur, a pu se permettre d'exiger publiquement l'impunité pour ses subordonnés. Des propos visiblement téléphonés par Darmanin, lui même, puisque notre Veau n'a pas été démis de ses fonctions, ce qui serait une exigence minimum.

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Alors, comment s'étonner que les Policiers inculpés, mentent en toute sérénité devant les Tribunaux, ou se concertent pour apporter chaque fois, une version des faits qui les disculpent.

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En effet, les tueurs deux tueurs de Nahel, n'avaient-ils pas affirmé que le jeune leur avait foncé dessus.

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Et le tireur d'élite de Marseille qui a fracassé le crane d' Heidi, n'avait-t-il pas affirmé au début, ne pas être sur les lieux du crime, et ne jamais avoir utilisé son arme …la suite prouva le contraire.

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Mais ces témoignages bidons, aussi grotesques soient-ils, sont toujours validés par les magistrats. Ainsi, ceux-ci couvrent eux aussi, à leur façon, les violences policières, ainsi banalisées …sauf quand des vidéos apportent les preuves formelles du contraire. Là, nos robes noires du prétoire sont contraintes de faire machine arrière, en feignant d'appliquer « la même loi pour tous ».

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Comment s'étonner dans ce contexte d'impunité généralisée des violences policières, accompagnées du silence de la justice, que des milliers de jeunes se soient révoltés en juin ? Disons le clairement : Leur révolte était légitime !

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La jeunesse s'est révoltée en juin.

Ce n'étaient pas des "pilleurs",

c'étaient de vrais sans - culottes.

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Source : message reçu le 17 août 10h