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vendredi 4 octobre 2024 à 18h

Carré d'Art - "Homo Migrans - De la sortie d'Afrique au grand confinement" - Cycle EXIL

"Homo Migrans - De la sortie d'Afrique au grand confinement"

Conférence de Jean-Paul Demoule

Vendredi 4 octobre à 18 h

Professeur émérite à Paris 1, Jean-Paul Demoule est un éminent archéologue et historien de la protohistoire. Excellent vulgarisateur, il aime à pourfendre les idées reçues. Son dernier livre Qui a peur de L'Archéologie ? La France face à son passé vient d'être publié en septembre 2024 par Les Belles Lettres.

Un peu plus à l'Est

Rencontre auteur avec Lucien Nouis

Samedi 5 octobre à 11h

Dans un quartier résidentiel nîmois plutôt tranquille, un retraité meurt dans l'incendie de sa villa. La peur s'installe à mesure que les rumeurs circulent. Alors que le commissaire Bordarier cherche à calmer les riverains qui accusent des migrants aperçus dans la garrigue, sa coéquipière Vera Cordelle disparaît... Une double enquête qui l'entraînera jusqu'aux bords de la mer Noire.

Lucien Nouis, né en 1972 est originaire de Nîmes. Il enseigne la littérature et la philosophie du XVIIIème siècle à l'université de New-York. Nous ne négligerons aucune piste, premier tome de la série du commissaire Bordarier a reçu le prix de l'Evêché - polars du Sud en 2021.

Voix de l'exil

Lecture musicale par des lectrices et lecteurs

Jeudi 10 octobre à 18h30

Avec Cécile Capmal, Sylviane Gex, Delphine Millan, Colette Noyer, Dominique et Benoît Mutel, Michel Rebattel et Almerido Millan (guitare), Eric Chanas (contrebasse), Romain Millan (trompettiste) accompagnés par la comédienne Emma Morin

Grand auditorium (-1)

Un groupe de lecteurs et de musiciens donnent voix aux exilés par une sélection de textes de Guy de Maupassant à Gaël Faye en passant par Patrick Chamoiseau.

Catalogue d'un ExilÉ

Rencontre poétique avec Falmarès

Vendredi 11 octobre à 18h

Falmarès, né en 2001 à Conakry a quitté la Guinée à l'âge de 15 ans après la disparition de sa mère. Il écrit ses premiers vers en français dans un camp pour «migrants» en Italie.Héritier des plus grands poètes français auxquels il rend hommage, ce réfugié poétique puise dans sa langue la force de sa résilience. En 2018 il publie en France son premier recueil de poèmes Soulagements, et deux ans plus tard, Soulagements 2 et enfin Lettres griotiques. En 2020, il reçoit le « Prix Lycée » de poésie de l'UNICEF.

L'Étranger qui vient, repenser l'hospitalitÉ

Rencontre avec Michel Agier, dans le cadre du cycle de conférences « Dans quel monde vivons-nous ? » de l'Esban

Jeudi 17 octobre à 18h30

Ethnologue et anthropologue, Michel Agier est l'un des spécialistes, depuis plusieurs décennies, des conditions et des lieux de l'exil.

Ouvrages récents : Les migrants et nous, CNRS Éditions, 2016 ; L'étranger qui vient. Repenser l'hospitalité, éditions du Seuil, 2018 ; Vivre avec des épouvantails. Le monde, les corps, la peur, éditions Premier, 2020 ; La Peur des autres. Essai sur l'indésirabilité, éditions Rivages, 2022.

Tilo Koto, 2021, 65 min

Projection du film documentaire de Sophie Bachelier et Valérie Malek

Vendredi 18 octobre à 18h

Tilo Koto est le portrait de Yancouba Badji, sénégalais de Casamance, rencontré par les réalisatrices sur le chemin de son exil interrompu vers l'Europe. Par la peinture, il parviendra à sublimer ses blessures.

La projection est suivie d'une rencontre avec la réalisatrice Sophie Bachelier, vidéaste et photographe. Intéressée par la façon dont l'histoire collective s'imbrique dans les destins singuliers, Sophie Bachelier mène un travail sur la mémoire, l'errance, l'exil et la trace.

Accueillir, venu(e)S d'un ventre ou d'un pays

Rencontre avec Marie José Mondzain, dans le cadre du cycle de conférences « Dans quel monde vivons-nous ? » de l'Esban

Mercredi 23 octobre à 18h

Philosophe et spécialiste de l'art et des images, Marie-José Mondzain est invitée à échanger autour son dernier livre Accueillir. Venu(e) s d'un ventre ou d'un pays, éditions Les liens qui libèrent. En substituant au terme de filiation, celui de philiation, l'autrice nous invite à rompre avec le fantasme des origines, une rupture qu'elle pose comme impérative dans un temps de migrations planétaires, de déplacements subjectifs et de mutations identitaires.