samedi 30 novembre 2024 à 10h
AMNISTIE des GILETS-JAUNES
( les réponses des députés ).
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Plusieurs députés ont répondu à la demande d'inscription à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale d'une proposition de loi d'Amnistie pour les Gilets-Jaunes.
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Ils indiquent qu'ils refusent de « cautionner des casseurs ».
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Ce genre de réponses nécessite de leur faire part des remarques suivantes.
Celles-ci leur ont été adressées dans un deuxième courrier (ci-dessous) :
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Madame, Monsieur.
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Vous avez été destinataire d'un courrier le 11 octobre 2024 (ci-dessous 1), relatif à l'Amnistie des Gilets Jaunes.
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Certains parmi vous m'ont répondu qu'ils ne cautionneraient jamais « des casseurs ».
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Je me permets de leur répondre que cet argument est toujours celui du Pouvoir en place lorsqu'il réprime, que ce soit lors de la Commune de Paris, des grèves de 1936, 1947, 1968, sans oublier les révoltes paysannes de 1907.
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Dans un mouvement social, malheureusement, il y a toujours de la casse. Pour ma part, ancien ouvrier métallurgiste aux Chantiers Navals de La Ciotat, j'ai participé à toutes les mobilisations des années 70/80, contre le démantèlement de la métallurgie et de la sidérurgie.
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Ces luttes contre les centaines de milliers de licenciements secs, furent beaucoup plus violentes que les mobilisations des Gilets-Jaunes.
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D'autre part, on peut rappeler que les Jaurès et les Clémenceau se battirent pendant des années pour obtenir « L'Amnistie des Communards » …qu'ils obtinrent, in fine, par une loi dix ans plus tard.
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Certes la répression à un siècle et demi d'intervalle, ne fut pas de la mêmes ampleur : En 1871, 50 000 morts furent décomptés, et autant de déportés. En 2019, 1 000 Gilets Jaunes furent envoyés directement en prison, 20 000 furent condamnés lourdement, et plus de 100 000 amendes onéreuses leur furent distribuées.
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Néanmoins, même si les chiffres ne sont pas comparables, la démarche du Pouvoir en place a été la même que celle d'Adolphe Thiers : Briser ceux qui ne demandaient « qu' à vivre dignement » presque deux siècles plus tard.
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Cependant, les défenseurs des Communards que sont Jaurès, Clémenceau, et tant d'autres, n'étaient pas de vulgaires « agitateurs professionnels ». Ils reconnaissaient seulement la légitimité de la Commune …qui fit beaucoup plus de
casse que n'en firent les Gilets-Jaunes.
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Or, ce qui vous est donc demandé par le dépôt d'une proposition de loi « pour l'Amnistie des Gilets-Jaunes » n'est rien d'autre que de reprendre l'initiative des Jaurès, et des Clémenceau …qui étaient loin d'être des exaltés soutenant des casseurs.
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Car oui, le mouvement des Gilets-Jaunes a été une révolte sociale, et non pas un acte mafieux de délinquants.
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Son expression plait ou ne plait pas. La question n'est pas là. Et on peut rappeler également, que l'un des fondements de la Révolution Française a été la prise de la Bastille. Un acte beaucoup plus violent encore que la « crise des Gilets-Jaunes » ( Car NON ! il n' y a pas eu de « crise » des G J , mais simplement un gigantesque mouvement social, contre l'injustice !)
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Pourtant qui oserait condamner aujourd'hui, en France ou dans le monde, cet acte insurrectionnel du 14 juillet 1789 ?
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C'est à ces questionnements que doivent s'interroger ceux qui, parmi les élus refusent de « cautionner les Gilets-Jaunes ».
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Non, les Gilets-Jaunes n'ont jamais été les vandales que le Pouvoir et les média ont osé présenter. Pire même, ils ont été les victimes de nombreuses provocations policières, comme le démontre notamment l'exemple du pseudo incendie de l'Hôtel des Impôts de Nîmes ( voir plus bas).
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Bien cordialement.
Roland Veuillet
30 000 Nîmes.
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LETTRE aux DEPUTES et SENATEURS
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Madame Monsieur.
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Vous n'êtes pas sans savoir que 20 000 Gilets - Jaunes, sont encore aujourd'hui, toujours sous le coup d'une condamnation pénale.
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Une pétition en ligne (*) - lien ci-dessous -, massivement signée, demande à La Présidente de l'Assemblée, qu'une loi d'Amnistie soit votée au Parlement.
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Il ne s'agit pas ici d'approuver ou de réprouver ce mouvement social, mais de simplement reconnaitre que ces sanctions pénales ont été prononcées contre des gens honnêtes, qui ne demandaient qu'à vivre dignement.
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Ces acteurs sociaux subissent toujours cinq ans après, des préjudices très contraignants qu'il n'est pas inutile de rappeler :
1) Sursis toujours valides ;
2) Casier judiciaire ;
3) Retraits des Droits Civiques ;
4) Interdiction de manifester ;
5) Limitation du droit
de circuler ;
6) Frais de justice ;
7) Amendes très importantes (100 000).
Mais ce sont aussi des préjudices très lourds sur un plan personnel, familial, et professionnel.
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Aussi, nous vous demandons qu'une proposition de loi d'Amnistie pour les Gilets- Jaunes, soit déposée sur le bureau de l'Assemblée Nationale.
Nous insistons aussi, pour que vous utilisiez la prochaine « Niche Parlementaire » de votre groupe politique, afin que cette question soit mise à l'ordre du jour d'une prochaine session plénière. Et surtout pour qu'elle soit soumise au vote.
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Nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations respectueuses.
Roland Veuillet
30 000 Nîmes
Le 11 Octobre 2024.
(*) https://www.mesopinions.com/petition/droits-h…
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EXEMPLE d'une PROVOCATION POLICIERE :
L'incendie de l'Hôtel des Impôts de Nîmes
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Monsieur Roland VEUILLET le 19 février 2019
30 000 Nîmes.
à Madame, Monsieur Le Procureur,
Palais de Justice de Nîmes.
OBJET : Témoignage sur l'incendie de l'Hôtel des Impôts, à Nîmes, le 1er janvier 2019.
Madame, Monsieur Le Procureur.
Je tiens à apporter le témoignage suivant, relatif à l'incendie du Centre des Impôts, rue Saintenac :
A ) Les faits :
Dans la nuit du mardi 1er janvier 2019, j'étais présent au Stade des Costières, au rassemblement des Gilets Jaunes,
où fut décidé d'allumer un feu devant plusieurs bâtiments publics, dont celui des Finances Publiques.
Je répondais à un appel lancé sur les réseaux sociaux, internet, et les téléphones portables.
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Je suis arrivé en avance, et j'ai vu le Commissaire Emmanuel DUMAS, accompagné de deux autres policiers, discuter avec quelques Gilets Jaunes que je ne connaissais pas.
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Ces Gilets Jaunes inconnus, sont ceux qui ont ensuite déclenché un incendie sur la porte du Centre des Impôts, contrairement à ce qui avait été décidé collectivement quelques instants auparavant,
à savoir allumer un feu symbolique, sur le parking situé devant cet édifice.
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Ces gens inconnus ont débordé également une consigne qui était celle de se retrouver, tous ensemble, à une heure précise sur ce lieu, après la dispersion de l'Assemblée Générale tenue aux Costières (c'est-à-dire de se rejoindre une demie heure après s'être quittés). En effet, ils sont arrivés dix minutes en avance, et ont enflammé immédiatement des pneus, non pas sur le parking, comme cela avait été voté à l'unanimité, mais contre la porte.
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Ces mêmes personnes n'ont pas été arrêtés, ni interrogés par la Police. Ils n'ont donc pas été transférés devant le Tribunal, et n'ont eu aucune sanction pénale. D'autres l'ont subi à leur place.
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Je tiens également à vous transmettre ci-dessous mes interrogations et mes observations :
B ) Mes interrogations :
1) Le Commissaire Emmanuel DUMAS, brillant policier, à qui Le Préfet confie les missions les plus délicates,
discute avec des gens qui ensuite mettent le feu. Comment se fait-il qu'il ne les arrête pas, alors que visiblement il les connait ?
2) Ce gradé de la Police est présent sur les lieux au moment où se décide l'action. Il sait donc parfaitement où
vont aller les Gilets Jaunes. Comment se fait-il qu'il ne se rende pas immédiatement avec ses subordonnés rue Saintenac ?
Ne serait-ce que pour éviter le dévoiement de l'action initiale (ce qui s'est d'ailleurs produit). Voire pour l'interdire.
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3) Les personnes qui se trouvaient à l'Hôtel des Impôts ont été débordés par ces deux personnes mal intentionnées.
La précipitation avec laquelle ces derniers ont opéré, correspond à une volonté d'agir vite, avant que tout le monde n'arrive.
Le but évident étant pour eux, de ne pas être confrontés aux gens comme moi (la majorité) qui les auraient empêchés d'agir.
Des gens comme moi qui auraient imposé le caractère symbolique de l'action : un feu devant un immeuble de l'Etat, comme cela se faisait sur les ronds-points, sans dégradations, ni destructions.
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4) Pour étayer ce qui est écrit au-dessus, ce n'est pas un hasard, s'ils ont pris à partie violemment Emilie T......, lorsqu'elle a manifesté son désaccord, au moment des faits.
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5) Monsieur Emmanuel DUMAS est sur les lieux de l'incendie quelques minutes après le déclenchement, mais une demie heure après avoir connu la destination des Gilets Jaunes. Bref, il n'empêche pas le début du feu, mais arrive juste à temps, pour que le bâtiment ne s'embrase pas. Il semblerait qu'il s'agisse là d' un fonctionnement professionnel assez singulier.
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6) Le même Commissaire affirme dans le « Midi-Libre du lendemain, le 2 février, « que cet incendie n'a rien à voir avec
les Gilets Jaunes ». Cette affirmation a de quoi surprendre quand on sait que c'est lui qui a supervisé la sécurité publique cette nuit-là, quand on sait aussi que c'est à lui qu' a été confiée l'enquête pénale …et de poursuivre les Gilets Jaunes.
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C ) Mes observations :
Tout d'abord, on ne peut qu'être qu'étonné que ces éléments n'aient pas été mentionnés par les enquêteurs judiciaires, et ne figurent pas dans le dossier de l'audience du Tribunal Correctionnel qui s'est tenue le 12 février 2019.
Pourtant, ces faits étaient connus des personnes chargées des investigations. Ensuite, on ne peut qu'être déconcerté par le fait que le Commissaire Emmanuel DUMAS, éminent gradé du ministère de l'Intérieur, ait pu se faire duper à ce point, par quelques pyromanes inconnus de notre mouvement.
Il les a portant rencontrés en début de soirée, lorsqu'il n'y avait encore personne. Néanmoins, on ne peut qu'être surpris qu'avec une telle charge négative, cet officier supérieur n'ait pas été suspendu de ses fonctions pour incompétence grave, et même pour faute professionnelle.
Pourtant, c'est ce qui serait arrivé à n'importe quel policier moins chevronné. A moins que…
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Restant à votre disposition, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur Le Procureur, l'expression de mes salutations respectueuses.
Roland Veuillet
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AFFAIRE CLASSEE SANS SUITE !
...avec huit condamnés parmi les Gilets-Jaunes.
A QUAND LA REOUVERTURE DE CE DOSSIER ?
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Une Commission d'Enquête Parlementaire sur toutes ces provocations policières s'impose.
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Source : message reçu le 18 novembre 17h
Contact : r.ve uillet@l aposte.n et