samedi 18 janvier 2025 à 10h
Une dissolution fort bien réussie
pour Macron et la « Broligarchie » (*).
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Tous les chroniqueurs politiques parlent de « dissolution ratée ».
Pourtant on peut reconnaitre à Macron, qu'en prenant cette décision, il a reconnu le fait de son impopularité (15 % des suffrages !), et qu'il était juste d'appeler à de nouvelles élections.
Le résultat de cette consultation électorale ne plait pas aux mêmes chroniqueurs : Pour eux, la démocratie, c'est un truc bizarre qui consisterait à créer artificiellement des « Majorités », pour continuer la même politique .
Mais en poursuivant jusqu'au bout ce genre de raisonnement, on aboutit tout simplement à la suppression des élections …là on est sûr de créer de vraies majorités !
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Drôle de conception de la démocratie !
Car, depuis, les mêmes appellent à la modération, au consensus …et au « centrisme ».
C'est pourtant « ce centrisme » à la sauce Macron qui est contestée. Et c'est cela qui choque nos mêmes chroniqueurs :
Le fait que ce soit justement ce « centrisme » qui soit très unanimement rejeté.
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Mais allons plus loin :
Qui est le grand gagnant de cette dissolution ?
Evidemment, c'est encore Macron, qui reste le roi :
Bien que très minoritaire dans le pays, il réussit le tour de force de créer les alliances politiques qu'il voulait.
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En effet, grâce à cette dissolution, il met en place une sorte d'union nationale « Rèp-Renaissance-PS », qui lui manquait précédemment, et qu'il espérait tant.
Et comme ça ne fonctionne pas, c'est lui qui reste le roi. Bien joué l'artiste, qui demeure ainsi encore à l'Elysée, peut-être pour longtemps.
Car on l'a vu lors du dernier conseil des ministres, c'est lui qui dicte à Lou Bayrou dit « Lou Sembaôô » ce qu'il doit faire, et ce que doivent faire chaque ministre.
On nous a fait croire à un bras de fer, entre Macron et Bayrou. Certainement pour valider l'idée d'une pseudo indépendance de « Lou Simbaôô ». Mais qu'elle est grosse cette farce d'un Macron affaibli au point de céder à un tocard.
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Pire même, Macron peut utiliser le chaos institutionnel actuel, pour nous sortir l'article 16 de la constitution : C'est-à-dire les « Pleins Pouvoirs » au Président qui en découlent.
Avant lui, Pétain en 1940, avait fait de même, mais aussi tous les satrapes du monde ont suivi le modèle : Que ce soient Franco, Salazar, Suharto, Pinochet, Videla, Poutine, Xi Jin Ping, sans oublier bien sûr, Trump et Javier Milei.
Macron est un personnage cynique, capable de tout.
...Les apprentis sorciers comme lui, dépassent souvent leurs maîtres.
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L'heure n'est pas à l'attentisme et ni aux tergiversations électoralistes, car Macron est un homme politique très, très dangereux.
Il faut le virer rapidement, sans attendre les élections, où il se présentera à nouveau, comme le « rempart de la démocratie » (Les Gilets-Jaunes en savent quant à eux, quelque chose du bonhomme sordide !!! ).
Et en plus, d'autres à nouveau, oserons nous appeler à un « Front Républicain » …pour le remettre en piste.
En effet, rien ne dit que d'ici 2027, Macron ne décrète pas, seul (comme toujours), que le nombre de mandats présidentiels ne se limitera plus à deux
…Bref, ce sera notre « Président à vie » !
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NON n'attendons pas 2027 !
Dégageons vite Macron, et sa clique,
…ainsi que tous les milliardaires qui le soutiennent !!!
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(*) « Broligarchie » : Est le terme employé par Yanis VAROUFAKIS, pour désigner les « milliardaires de la tech. », comme Elon Musk …grand ami de Macron
( « Le Monde » du 6 janvier 2025).
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Source : message reçu le 10 janvier 12 h
Contact : r.veuillet@laposte.net