samedi 12 novembre 2022 à 10h
17 novembre 2022 :
AMNISTIE
pour les
GILETS-JAUNES
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La 17 novembre 2018, des centaines de milliers de personnes descendaient dans la rue, et rejoignaient les ronds-points.
Un seul mot d'ordre sortait de toutes les bouches : « Vivre dignement ! ».
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Le Pouvoir macroniste fut tout d'abord surpris de l'ampleur du mouvement, et fit le dos rond. Il comptait sur un essoufflement rapide de cette mobilisation spontanée.
Mais, il changea de stratégie, lorsqu' il constata que la détermination des protestataires se prolongeait dans le temps, avec une détermination inégalée.
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C' est alors, qu' à partir du mois de décembre 2018, il engagea une vaste opération répressive sur tout le territoire, pour faire rentrer les gens chez eux.
Ainsi, les forces de police furent déployées partout, pour casser « les cabanes des ronds-points », et y chasser les occupants. Et comme les pandores n' y arrivaient pas, ils reçurent l'ordre de cogner durement.
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Pour casser frontalement la résistance des Gilets-Jaunes, le gouvernement macroniste dota les flics avec des moyens énormes en équipements individuels (matraques, casques, robot-cop), en matériel (gaz lacrymogène, en flashs-balls, canons à eau), mais aussi en armes de guerre (grenades offensives, LBD40).
La violence fut épouvantable : Les blessés sont à compter par milliers, dont plusieurs centaines avec des lésions très graves (membres arrachés, yeux crevés, mâchoires défoncées, organes mutilés).
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Mais en plus de la violence policière, Macron mobilisa aussi les magistrats. Ces derniers se mirent aux ordres, et montrèrent le peu de cas qu'ils font de la prétendue « Indépendance de la Justice ».
Les procédures judiciaires furent expéditives : Garde à Vue avec Comparution immédiate. Et c'est ainsi, que des dizaines de milliers de Gilets-Jaunes ont été conduits devant les tribunaux. Plusieurs milliers d'entre eux furent condamnés à de lourdes peines pénales, dont la prison ferme, avec mandat de dépôt.
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Cette répression contre un mouvement social, par son ampleur et sa dureté, n'a pas d'équivalent depuis Pétain.
Les Gilets-Jaunes revendiquaient pourtant simplement de «vivre dignement». Macron a voulu en faire des criminels.
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Les Gilets-Jaunes ont été les précurseurs de la lutte contre la vie chère. Une question qui est toujours d'actualité !
C'est pour cela qu' ils doivent être reconnus comme tels !
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Les Gilets - Jaunes
doivent être amnistiés
…le 17 novembre !
Car beaucoup subissent encore ces mesures répressives :
Amendes, Interdictions de manifester, Prison avec sursis, Retrait des droits civiques.
Source : message reçu le 5 novembre 08h